Quand on ne peut imaginer le futur que comme une catastrophe, celle-ci finit par se réaliser", met en garde l’un des authentiques chercheurs ou analystes (dont Wim Wenders) interviewés par le réalisateur. Disparition des espèces à une vitesse mille fois supérieure au rythme naturel ; "zones mortes" des océans qui se multiplient en raison de la raréfaction de l'oxygène dans l'eau ; ravages exponentiels provoqués par le changement climatique : en optant pour un happy end, le réalisateur nous invite à espérer, et du même coup à regarder bien en face ces faits que nous nous efforçons d’oublier. Car selon les chercheurs, les trente années qui viennent pourraient suffire à stopper l'extinction massive déjà en cours. Comme le proclament les jeunes héros du film : "Le paradis n'est pas perdu", et nous avons le pouvoir de le préserver.

" />

"Everything will change - Il était une fois 2054" de Marten Persiel (2021)

Films en ligne

Résumé :

En 2054, trois jeunes gens nés après la disparition de la plupart des animaux, des forêts et des océans appellent l'humanité de 2024 à empêcher la catastrophe… Une saisissante fable dystopique qui nous invite à regarder en face l'urgence environnementale.

En 2054, Cherri, Fini et Ben, une fille et deux garçons d’une vingtaine d’années, partagent un appartement dans une ville régie par les écrans. La plupart des espèces animales, les forêts et les océans ont disparu avant leur naissance. La nature se résume désormais à d’immenses étendues désertiques, semées d’éoliennes ou recouvertes de serres de plastique, sur lesquelles une maigre végétation uniformément rouge subsiste encore. Par hasard, Ben tombe dans une vieille boutique sur une vidéo et une photo d’une créature magnifique et étrange : une girafe. Devant ses questions, le marchand le met sur la piste d’une communauté de scientifiques. Celle-ci raconte comment, en 2020, alors qu'il était encore temps d'agir, l'humanité a baissé les bras face au changement climatique et à la destruction du vivant. Bouleversés, les jeunes gens décident alors de tenter l’impossible…

 
Le paradis n'est pas perdu
Sorti en salle en Allemagne, ce documentaire-fiction à la réalisation soignée nous transporte dans un futur proche étonnamment crédible, à la fois cinégénique et cauchemardesque, vivable et déshumanisé. Les humains, pourtant, sont toujours là. Mais en anéantissant la nature, ils ont perdu la part la plus importante d’eux-mêmes. Avec sa fable dystopique, portée par la fraîcheur de ses trois jeunes interprètes et les images magnifiques d'une biodiversité en sursis, Marten Persiel appelle chacun d’entre nous à changer de perspective pour combattre le fatalisme. "Quand on ne peut imaginer le futur que comme une catastrophe, celle-ci finit par se réaliser", met en garde l’un des authentiques chercheurs ou analystes (dont Wim Wenders) interviewés par le réalisateur. Disparition des espèces à une vitesse mille fois supérieure au rythme naturel ; "zones mortes" des océans qui se multiplient en raison de la raréfaction de l'oxygène dans l'eau ; ravages exponentiels provoqués par le changement climatique : en optant pour un happy end, le réalisateur nous invite à espérer, et du même coup à regarder bien en face ces faits que nous nous efforçons d’oublier. Car selon les chercheurs, les trente années qui viennent pourraient suffire à stopper l'extinction massive déjà en cours. Comme le proclament les jeunes héros du film : "Le paradis n'est pas perdu", et nous avons le pouvoir de le préserver.

Message d'information
Liste des exemplaires
Site Situation Public visé Localisation Sous localisation Cote Date de retour
Bibliothèque en ligne - - Adulte - consultable en ligne -