Résumé :

À sa grande surprise, et au grand dam de son mari, Risako Yamasaki est désignée jurée d’un procès d’assises. 



 



Suspense tétanisant



Derrière ses atours de série judiciaire, La maison de la rue en pente est une fiction à énigmes et à double fond, à la forme vivifiante et au suspense tétanisant, s’emparant à bras-le-corps de questions universelles (qui n’a jamais eu les nerfs vrillés par des pleurs inconsolables de bébé ?) pour mieux mettre au jour les failles de la société japonaise. Quels secrets inavouables peuvent mener une mère à commettre l’irréparable ? Comment la maternité peut-elle se transformer peu à peu en prison ? Pour y répondre, la série de Yukihiro Morigaki hybride son style naturaliste aux codes du mélo autant que du thriller psychologique. Les scènes de prétoire et de concertation des jurés servent avant tout d’arrière-fond à un panorama inquiet de la société nippone, et de la place particulièrement précaire et ingrate qu’elle laisse à ses femmes. Dans la grande tradition des portraits de mères ou d’épouses acculées par la pression professionnelle et familiale (on pense souvent à la Gena Rowlands d’Une femme sous influence de John Cassavetes), La maison de la rue en pente propose une approche sensorielle et onirique du mal-être de son héroïne, d’une efficacité redoutable. La série creuse en profondeur les recoins labyrinthiques de la psyché troublée de Risako, véritable desperate housewife débordée et déconsidérée au sein de son foyer, aux prises avec les codes trop longtemps intégrés d’une société patriarcale.  

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