Portrait sépia d'Isabelle Allende

Le tire est attirant tant par l’évocation de la fin du XIXème siècle, que par l’image d’un daguerréotype fleurant bon la nostalgie. Une saga familiale qui se passe du Chinatown de San Francisco à Santiago au Chili en passant par
l'Europe, et qui, loin d’être une bluette, relate une véritable histoire d’amour inter raciale dont le fruit sera une jeune femme que la beauté ne préservera pas d’une trahison.
La fille de cette dernière, Aurora, à qui la grand-mère paternelle cachera les origines, n’aura de cesse de savoir de qui, et d’où, elle vient ! Elle fera de son rêve, ou plutôt cauchemar récurrent, et de son appareil photo, les accompagnateurs de ses recherches.
Une partie de cette fiction historique se passe durant la Guerre du Pacifique, guerre frontalière qui opposa le Chili, au Pérou et à la Bolivie. Cela amène un intérêt pour une région du monde qu’il n’est pas coutume d’aborder.
Ce roman aux personnages féminins de fortes personnalités et atypiques, et le don d'entremêler les destins individuels, les évolutions sociales et l'histoire des nations...

Je le recommande.