Cela fait des mois que je suis malade, je me vois m’affaiblir de jour en jour, mes cernes se creusent de plus en plus. La solitude me pèse, alors je décide d’aller vivre quelques jours dans un château pour me soigner. Les journées et les nuits se suivent dans l’espoir de trouver une **clé** vue dans une de mes visions.
Je cherche et continue à chercher dans tout le château, il est sens dessus dessous. La fatigue me gagne, je m’assoupis un instant dans un sofa lorsque qu’une pensée me traverse l’esprit.
Je me lève précipitamment pour me rendre dans le petit salon où j'ai vu une petite boite cachée dans un tiroir de la commode. Le temps d’un instant le doute me prend. J’ouvre ? Je n’ouvre pas ? Qu'y a-t-il dedans ?
Soudain mon courage et ma curiosité prennent le dessus. J’ouvre enfin la boîte et apparaît une clé accrochée à un porte-clés illustré d’un portrait.
J’essaye la clé dans toutes les portes, malheureusement, elle n’en n’ouvre aucune.
Fatigué par ma maladie et mes recherches, je me couche tout continuant à me demander à quoi peut bien servir cette clé. Pendant la nuit une nouvelle vision me traverse l’esprit. Je me lève aussitôt pour me rendre dans le bureau. Je déplace le grand miroir situé sur le mur, une grande porte dorée apparaît. Tout excité, j’introduis la clé dans la serrure, mais mes forces sont tellement faibles que je ne parviens à rien.
Après quelques minutes de repos, je reprends confiance et j’essaye à nouveau. Tout à coup, j’entends un petit clic, et la [[porte]] s’ouvre enfin.
Lorsque j'effleure le portrait toutes les couleurs reprennent vie, je vois la jeune femme qui me tend la main pour sortir du tableau. Je décide de l’aider et l'attire à moi.
Une fois hors du tableau, elle me raconte son histoire. Son mari est peintre, il avait une idée de tableau : peindre sa femme. La jeune femme a accepté, mais malheureusement, quand son mari la peint, il ne lui prête plus d’attention et il refuse qu'elle mange ou boive durant les interminables séances de pose.
Elle est terriblement triste.
Je lui donne un verre d’eau et un bout de pain. Je tombe sous son charme.
Je lui demande de me suivre. Nous cherchons une issue .
On entend un bruit : c’est le peintre qui revient pour continuer son œuvre. Il était descendu manger un morceau.
Le peintre nous voit nous enfuir par la fenêtre de la chambre et il comprend qu’il va la perdre.
[[Nous nous sauvons car le peintre veut me tuer.|nous nous sauvont car le peintre veut me tuer]]
Je sens des vibrations qui viennent d'une pièce. J'entends la voix d'une jeune femme, je suis cette voix divine qui m'amène dans la pièce où il y a un tableau avec une belle femme. Elle me raconte son histoire. Je décide de la faire sortir du tableau. Je convoque des esprits pour m'aider. Deux esprits se manifestent : ce sont ses parents, qui la prennent par les bras et la déposent délicatement à terre.
Nous partons retrouver le [[peintre]] pour la venger.Elle sait où nous devons aller pour retrouver le peintre, ils sont reliés par des forces suprêmes, des voix lui disent où aller et, parfois, on peut apercevoir au loin une lumière rouge comme le sang voler dans la forêt et nous montrer le chemin.
Soudain elle s’arrête, elle me regarde :
— On y est il est là, il est tout près…
Elle se retourne, je fais de même, je suis son regard et dans un chuchotement je peux l’entendre dire :
— là !
Heureusement nous réussissons à [[retrouver le peintre]].Le peintre a vu que j'avais réussi à sortir sa femme du tableau. En se penchant à la fenêtre, il voit sa femme s'enfuir avec un homme, il décide donc de nous suivre.
Quand je vois qu'il nous court après, je décide de le tuer.
Mais comment allons-nous sortir de là ? Qui tuera qui ?
[[Je tue le peintre|je tue le peintre]] ou [[le peintre tue la femme|le peintre a tué la femme]] ?Le peintre se retrouve prisonnier dans son propre tableau. Heureux d’avoir réussi à le piéger, nous partons rapidement. Nous remettons le tableau dans la pièce secrète, fermons la porte dorée à clé et la jetons dans le brasier de la cheminée où elle fond à vue d’œil.
Enfin nous nous embrassons longuement, et pensons à notre heureux avenir dans le beau château.
[[Rejouer|Début]].Nous trouvons au crépuscule le peintre en plein sommeil. Il est adossé à un arbre et ronfle légèrement : il a fini par s’endormir. Je rentre dans son atelier fait en rondins de bois près de la rivière. Je prends ses pinceaux magiques et une toile, je sors, m’installe et commence à peindre. Par chance aujourd’hui est un jour de pleine lune, ce qui produit une lumière naturelle. Au fur et à mesure l’âme du peintre vient se loger dans sa toile…
« Et voilà, j’ai fini ! »
Le peintre se retrouve totalement étendu au sol. Voilà que l’âme du peintre a quitté son corps !
[[Le peintre est dans son tableau.|Fin]] Est ce que j'arriverai à la faire revivre à nouveau?
[[oui]] ?
[[non]] ?Fou de rage et de tristesse, je décide alors de trouver une plante magique.
Réfléchissant, je me souviens qu’une fleur du nom de habuiah redonne vie aux gentilles personnes. Je pars à sa recherche et finis par la trouver au pied d’une montagne, non loin de la maison de la femme. Cette fleur est somptueuse et sent très bon. Lorsque que la femme boit l’élixir que j'ai fabriqué avec, son visage s’illumine. Elle ressemble à un ange. La femme retrouve sa respiration et ses jolies couleurs de visage.
Elle est belle et m’est reconnaissante de lui avoir sauvé la vie.
Nous décidons de retourner dans la chambre afin que le mari devienne prisonnier de son propre tableau. Pensant qu’elle est morte, quand le mari la voit réapparaître, il est sonné. Elle lui casse le tableau sur la tête et le sort s’inverse : le mari se retrouve coincé à son tour dans son œuvre
La femme est alors sauvée et sort des griffes de son mari.
[[Le peintre est dans son tableau.|Fin]] Alerté par des cris, je retrouve ma bien aimée allongée par terre entre la vie et la mort. Elle ne saigne pas, elle n'a pas de trace de coup. Elle ne parle plus et ne peut pas me dire ce qui s'est passé, ni comment la sauver. Son mari a dû l'empoisonner. J'essaie de la faire régurgiter en vain, je lui donne un antidote à boire, l'embrasse, rien y fait.
Je suis désespéré, je ne parviens pas à la maintenir en vie. Et l'amour de ma vie ferme les yeux sous mes larmes.Le peintre est là, il joue de l’harmonica, son regard est plongé dans le vide, on s’approche doucement, nous savons tous les deux que c’est sûrement une chance inespérée qui se présente à nous, nous savons ce que nous allons dire, nous savons ce que nous allons lui faire…
J'arrive à le [[persuader]] de le peindre, je le prends par les sentiments.
Si je n'arrive pas à le convaincre, il va falloir [[ruser]].Lorsque le peintre nous voit, il blêmit.
— Comment…comment est-ce possible…
Je me lance.
— Ecoutez, c’est moi qui ai réussi à sortir votre jeune femme prisonnière. Je vais vous dire la vérité : si vous n’entrez pas dans le tableau, elle y sera aspirée et prisonnière à tout jamais. Je vous propose un échange : si vous l’aimez vraiment, laissez lui la vie sauve. C’est la moindre des choses que vous puissiez faire pour elle.
— Très bien, je ferai tout ce que vous voulez… mais comment vais-je pouvoir entrer dans le tableau ?
— J’ai ma petite idée, dis-je
Le peintre regarde sa femme, les larmes aux yeux.
— Je suis tellement désolé, je ferai tout pour me faire pardonner.
— Vous l’êtes déjà. Merci de prendre ma place, je vous en serai éternellement reconnaissante…
À ces mots, je commençe à peindre.
— C’est terminé, [[le peintre est dans son tableau|Fin]].
Je me retourne et je la vois : une lumière blanche éclatante la recouvre : elle reprend vie !
Après de longues heures de discussion et de négociation, je n’arrive toujours pas à convaincre le peintre. Il n’accepte pas ma proposition de le peindre.
C'est alors qu'une idée de génie me traverse l’esprit : je demande au peintre de faire son autoportrait car nul ne peut égaler son talent. Lui seul est capable de réussir un tel chef d’œuvre !
Atteint par son orgueil et sa vanité, il commence à se peindre et au moment de terminer les détails, quand il finit le coin de sa bouche, son âme entre dans le tableau, son pinceau tombe au sol et [[il est englouti par la toile|Fin]] !
Dans l’obscurité, j’aperçois un tableau et un canapé. Je me précipite pour aller chercher de la lumière, et lorsque je reviens, un magnifique portrait d’une jeune et élégante femme se dévoile. Il s’agit du même portrait que celui du porte clé.
Je me pose sur le canapé pendant des heures et des heures. J’observe le tableau en noir et blanc lorsqu’une divine [[voix]] me parle. Cette voix m’enchante et me guérit de toutes mes maladies. Je me lève et j’effleure le tableau. Ses [[couleurs|les couleurs du tableau]] changent.